Couleur mirabelle, de Olivier Larizza (Ed. Orizons)
Je m'aperçois que depuis le 11 septembre 2011, je n'ai
fait part ici d'aucune de mes lectures. Il est vrai, mais est-ce vraiment une excuse, que, depuis lors, mon dernier roman, Le Temps de l'oubli, édité par De
Borée, est sorti en librairie et que cela m'a passablement occupé.
Qu'ai-je donc lu qui mériterait aujourd'hui que j'en dise un mot ?
Couleur Mirabelle, par exemple, quelques récits d'enfance distillés par
Olivier Larizza. J'avais particulièrement apprécié son précédent roman, La
Cathédrale, également édité chez Orizons. Là, c'est vrai, je suis resté un peu sur ma faim. Mais je ne crois pas
qu'Olivier Larizza en soit vraiment la cause. C'est que ces temps dont il parle très bien, ces fulgurances, pour reprendre ses termes, je les ai retrouvés en tant que père. Sauf erreur, il me
pardonnera, il doit avoir l'âge de ma fille... Aussi, comme lui, mais à ma façon tout de même, autrement, je dirai plutôt en écho, en ricochet serait peut-être même préférable, j'ai connu
Actarus, Albator et Goldorak, ou bien encore le capitaine Flam... Mais est-ce là vraiment ce qui m'a dérangé ? Je n'en suis pas si sûr. C'est peut-être, en fait, et tout bonnement, qu'il y
manquait le moelleux du souvenir, cette vérité profonde, écrite avec le coeur, plutôt qu'avec la plume. Et qu'Olivier Larizza ne m'en veuille pas, ce battement de coeur espéré, ce moelleux
d'oreiller, comme un creux d'épaule, c'est en vain, jusqu'à la dernière ligne, que je les ai attendus... N'importe, parce que l'univers d'Olivier Larizza me convient, c'est avec plaisir, je n'en
doute pas, que je lirai son prochain ouvrage.
Je pense aussi à La Dentellière de la brume, de Anne-Marie Castelain, paru chez De Borée, au mois de septembre 2011. Mais j'en parlerai plus longuement bientôt.