Publié par Gérard Glatt

ce-sont-amis-que-vent.jpgJ'aime lire, lire et relire ces livres qui, pour moi, représentent quelque chose. Ces histoires inventées qui me touchent, qui sont tristes ou qui font rire.

 

J'ai relu le " Coeur qui cogne ", d'Yves Navarre : " Le corps de Jacques, maigre et nerveux. Le dessin vif et fin de ses muscles de bras et du ventre. La puissance des cuisses... Et Pierre, de jour en jour, d'année en année, avait appris à le suivre, appris à aimer et se faire aimer de Silvacane. Nu. "

 

Je relirai certainement " Le Petit Galopin de nos Corps ", qui a fait l'objet d'une réédition, il y a deux ou trois ans. Inoubliable également. " Un grand livre d'amour, un livre qu'Yves Navarre est allé chercher au plus profond de son coeur abîmé, cassé... ", écrivait Françoise Xenakis lors de sa parution.

 

Mais surtout et déjà, tout près de moi, sur ma table, il y a cette dernière livraison des éditions H&O, que je viens de terminer : " Ce sont amis que vent emporte " Initialement publié chez Flammarion en 1991, ce livre est le portrait de deux hommes follement épris, Roch et David, tout deux atteints par le sida, et superbement artistes, tant dans la vie que devant la mort. Pour moi, le plus beau roman qu'Yves Navarre ait écrit.

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