Publié par Gérard Glatt

Daniel-Cohen-gglatt.jpgDaniel Cohen est éditeur. Mais pas seulement. Il est aussi écrivain. Et l'inverse pourrait être vrai. Car Daniel Cohen n'est pas seulement écrivain, il est aussi éditeur. Un éditeur au supplice de ne pas voir ses auteurs considérés comme il le souhaiterait par une presse qui ne pense bien souvent, trop souvent, pour ne pas dire toujours qu'à elle-même. Un écrivain au supplice de constater que son oeuvre, et quelle oeuvre !, si elle doit être véritablement reconnue, ne le sera jamais que par une élite. Et dans son oeuvre que comprend-il ? Eh bien, oui, pas uniquement ces propres écrits, mais aussi ceux de ses auteurs... Je n'en dirai pas davantage à son propos... On l'a certainement compris, Daniel Cohen, fondateur des éditions Orizons, est un homme inspiré par l'amour, un homme aussi qui inspire l'amour, qui ne laisse indifférent quiconque, qu'il faut connaître, et lire... Je laisse aux autres, à ceux qui le savent mieux que moi encore, le soin d'en dévoiler les secrets...

Pour l'heure, je tiens aujourd'hui à ce qu'il figure parmi mes invités, au même titre que Pierre Silvain, Roger Vrigny, Charles Dobzynski, Jacques Brenner, Hervé Guibert et quelques autres, parmi ces personnalités que j'ai rencontrées, pas toutes cependant, et je le regrette, mais qui, toutes, en revanche, ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui.

Je tenais à parler de Daniel Cohen avant que d'évoquer son dernier ouvrage : Eaux dérobées, publié, justement, chez Orizons. Plus de 1400 pages, parfaitement, d'une densité sans égale. Un bonheur de lecture que je livre à chacun dans le numéro 995 de ce mois de mars 2012 de la Revue Europe et que l'on retrouvera, si l'on est un brin curieux en suivant ce lien.

Ce jour même, à cette heure.

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