L'essentiel de mes lectures, en 2017 (2)
Ecrire est un art, un art comme les autres pour lequel on peut être plus ou moins doué, et dont le résultat peut-être plus ou moins bien reçu. C'est un peu comme pour le dessin, la peinture, la sculpture, l'art du cinéma, que sais-je encore. Mais, comme tous les arts, écrire n'est pas facile, quoique certains en pensent, critiques ou autres, de métier ou non, c'est pourquoi le jugement de valeur, souvent présomptueux, et parfois péremptoire, est ici et toujours malvenu. De la part des écrivains comme de ceux qui commentent leurs oeuvres, l'humilité d'abord, l'humilité toujours, il me semble que ce serait là pure sagesse...
De Il reste la poussière à L'Enfant rebelle, en passant par Un vent de cendres et L'amour et les Forêts
Ces autres titres qui ont eu l'heur de me plaire : Il reste la poussière, de Sandrine Collette, au Livre de Poche, un thriller époustouflant, et Un vent de Cendres, de la même, l'un et l'autre excellents et virtuoses ; L'Amour et les Forêts, de Eric Reinhardt, chez Gallimard, longtemps en réserve, et puis je me suis lancé, avec bonheur je l'avoue ; L'Enfant rebelle, de Christian Laborie, aux Presses de la Cité ; Et que le vaste monde poursuive sa course folle, de Colum McCann, chez Belfond, l'effervescence du monde d'aujourd'hui, magique ; Nymphéas Noirs, de Michel Bussi, et, dans la foulée, N'oublier jamais, du même Michel, aux Presses de la Cité ; je citerai encore, impossible de faire autrement, cette relecture partielle des Thibault, de Roger Martin du Gard, après Le Pénitencier : La Belle Saison, La Consultation, La Sorellina et La Mort du Père, dans La Pléiade.
De Et le vaste monde... jusqu'aux Thibault, via Nymphéas noirs et N'oublier jamais.