Et la ponctuation, que diable !
Parmi les Fragments obstinés (voir rubrique), ces premières phrases, ces débuts de romans, de nouvelles, d'essais, sans lesquels les oeuvres que je cite, comme n'importe quels autres textes d'ailleurs, ne seraient pas ce qu'ils sont, il en est certains que je ne comprends pas toujours, qui m'interrogent. Les deux derniers : Jours de colère, de Sylvie Germain, et Falaises, de Olivier Adam, font parties de ceux-ci. Pourquoi ? Tout simplement parce que, outre le sens, malheureusement aléatoire, la ponctuation elle-même n'y est pas. Est-ce négligence de la part de ces auteurs ? ou paresse ? ou parce que, tout simplement, ils estiment que cette ponctuation n'a plus aujourd'hui de raison d'être véritable ? Je ne saurais dire. Je trouve cela bien dommage en tout cas...
Nonobstant cette alarme à laquelle nul ne prêtera attention, je ne me fais aucune illusion là-dessus, pas même les intéressés, je recommande cependant ces deux romans. Celui de Olivier Adam, tout d'abord, sombre à plaisir, qui nous narre l'histoire d'un homme, encore jeune, à la recherche, toute mémorielle, de sa mère trop vite disparue... Celui de Sylvie Germain, ensuite, conte aussi fantastique qu'envoûtant, que tout amoureux de l'oeuvre de Giono, au dépaysement près, puisque nous sommes ici en plein Morvan, se doit de lire absolument.
Ce jour même, à cette heure.