Gailland, père et fils (Presses de la Cité - 2021)
Editeur : Presses de la Cité
Date de parution : 6 mai 2021
Pages : 398
ISBN : 978-2-258-19440-3
Face à la chaîne des Aravis, en Haute-Savoie, Chris, coincé depuis vingt-huit ans dans un fauteuil roulant, observe ses montagnes à la longue-vue. La vision d’un corps suspendu au-dessus du vide, le renvoie à son passé, au drame de sa vie, à son père décédé. Juillet 1990 : Ils sont six copains, et ils ont joyeusement fêté la fin de leur année d’études à Chamonix ; sur le chemin du retour, c’est l’accident ; tous sortent indemnes de la carcasse du véhicule, excepté Chris. Avec mille attentions, et l’espoir insensé qu’un jour il remarchera, son père tente de lui reconstruire sa jeunesse perdue. Il s’interroge, notamment sur les amis de Chris qui l’ont rayé de leur existence. Obsédé par cette idée, il se met en tête de les retrouver. Après tout, cette belle vie à laquelle son fils avait droit, n’est-ce pas eux qui la lui ont volée ? Et puis, un soir, presque dix années après l’accident, il annonce à Chris et à sa mère, la discrète Odile, qu’ils partent habiter en Bretagne. Une région où ils pourront revivre et peut-être oublier. Chris n’est pas dupe, son père à quelque chose derrière la tête.
« S’il y a du Simenon dans Gailland, père et fils, c’est à la fois par son atmosphère et par le mystère à résoudre, mais surtout par l’analyse psychologique des personnages… » Henri-Charles Dalhem – Ma collection de livres.
« Roman noir, roman d’amour filial, mais aussi roman sur la beauté des montagnes savoyardes et des côtes bretonnes, autant de raisons de suivre à nouveau l’auteur qui sait si bien nous faire voyager dans le temps, dans l’espace et au plus profond de la nature humaine. » Serge Cabrol – Encres vagabondes
" J’ai beaucoup aimé « Gailland, père et fils ». Bien écrit, des phrases courtes, un vocabulaire simple et direct, à peine un imparfait du subjonctif de temps à autre pour faire joli, un régal. Et une édition impeccable. Malgré la complexité de l’intrigue, l’auteur parvient à la mener à son terme en tenant la curiosité du lecteur en alerte. Personnages attachants, homosexualité simplement suggérée. Description des lieux qui donne envie de s’y rendre. Mieux que du Balzac. " Jean-Louis Lejonc - Ecrivain - Médecin