Publié par Gérard Glatt

Eric Chevillard ou le monde autrement (Europe n° 1026 - octobre 2014)

Après un superbe numéro réservé à Charles Péguy, inévitable en cette année 2014, sans oublier celui partagé par Max Jacob et François Cheng, au mois de mars, et ces deux autres, l'un réservé à Julio Cortazar, en avril, le second à Romain Gary, en juin-juillet, voici que la revue Europe nous livre dans son numéro 1026 d'octobre, un essentiel Eric Chevillard, accompagné tout de même des poètes Jean-Louis Giovannoni et Esther Tellermann, et, enfin, du poète mexicain, disparu en 1970, José Carlos Becerra.

En deux trois lignes, je n'évoquerai ici qu'Eric Chevillard, et ce pour ne poser qu'une question : que dire de lui ? Quant à moi, je n'en dirai rien. La raison en est simple : dès son premier roman, édité chez Minuit, je veux dire plus exactement dès le premier roman que j'ai lu de lui, car il en avait publié quelques autres auparavant, Le Caoutchouc décidément, j'ai été emporté, tout simplement, comme jamais et sans aucune réflexion, de manière quasi instinctive, comme si je n'avais jamais rien lu auparavant qui fut à ce point contemporain, déconstruit sans l'être, utopique et pourtant attendu, ironique et sérieux, etc., etc.. Bref, Chevillard, c'est Chevillard, de Palafox à La nébuleuse du Crabe, de Préhistoire à Démolir Nisard, d'Oreille Rouge à L'Auteur et Moi... Et la suite...

Un numéro d'Europe à lire absolument pour ceux qui ont déjà fréquenté l'oeuvre d'Eric Chevillard ou qui, ne le connaissant pas trop encore, en souhaiterait un avant-goût alléchant.

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